Performances & Périphéries

Carte blanche à Gwenola Wagon au Théâtre de la Noue.
Jeudi 8 avril 2004 à 20h30.


LandMap

Réalisation : Alexis Chazard, Gwenola Wagon,
Composition sonore : Didier Aschour
Projection commentée de la vidéo interactive.

LandMap vous invite à cheminer, devenir spectateur-monteur, et par conséquent à décider de la forme résultante du film. Cet ensemble de prises de vues interactives vous emmène explorer les paysages mouvants et recomposés de la zone Portuaire de Dunkerque. LandMap s’apparente plus à un film qu’à un jeu vidéo, une simple pression sur une touche de temps à autre suffit pour bifurquer. Le spectateur déplace les points de montage. Il circule le long de données enregistrées dans la mémoire. Nous avons élaboré les qualités temporelles, spatiales et narratives de cet environnement, pour rendre progressivement sensible que d’autres dimensions participent de l’exploration : choix, oublis et réminiscences, ou encore «cartes» que, mentalement, l’on se crée pour tenter de se repérer…


Colloque de Strato

Texte, voix : David Bruto

Pour sa forme, Le Colloque de Strato s’inscrit dans la tradition des conférences académiques (une norme de la représentation au public). Un orateur fait face et lit ses notes. Cela étant, le contenu oscille entre le discours scientifique obscurantiste, les phrases dénuées de sens, la poésie sonore, la multiplication de voix de garages. D’où le bien fondé d’une démonstration qui ne débouche sur rien. Le Colloque de Strato trois et demi qui sera présenté au Théâtre de la Noue prolonge les réalisations de Synapse Rueil - Au Concept et d’Œuvres à domicile - Juvisy. Des zones chantées y seront probablement ajoutées.

Babylone & Périphéries

Texte : Jérôme Bertin (extrait de Babylone-Centre)
Voix, performance : Boris Pollet
Extensions sonores : Alexis Chazard, Gwenola Wagon
Vidéo / Lumière : Gwenola Wagon

Véritable «topographie de l’enfer», le roman de Jérôme Bertin Babylone-Centre sera ici comme «exorcisé» par la lecture performative de Boris Pollet. Les sons se glissent quelque part dans l’infra-mot, musique ponctuant ce que les mots ne peuvent dire. L’ensemble se présente comme un grand jeu de langage régi par des ponctuations. La lumière vidéoprojetée suivant les phases de lectures variera, accordant texte, voix et sons. Le texte de Babylone-Centre est une histoire à déplier (délivrer) le langage, dont les indices sont à découvrir en des chasses aux sens. L’enjeu de la performance est de réussir à déployer cette topographie de mots par les sons. Dans le texte de Bertin l’on se trouve dans une ville représentée par une histoire indicielle, elle-même composée en un langage parallèle à n dimensions. Voyage énergétique le long duquel l’emploi de mots durs comme cette langue vulgate-vulgaire échange impressions pathétiques contre ironie des sens. On s’en sort par ce côté charnel, presque viscéral du verbe et de l’intonation, une lumière en somme.
>>> Ecouter les bandes-sons des performances

Suspens(e) Performance-conversation

Scenarii : Gwenola Wagon, Alexis Chazard

Les auteurs nous convient à une «conversation », ainsi que l’a déjà proposé l’artiste Ian Wilson. Les histoires à suspens, les intrigues y permettront d’envisager de façon détournée une critique radicale de la société. De l’explosion de l’île Bikini aux vidéos des caméras-missiles enregistrées durant la guerre du Golfe. Comment suivre les fils entrelacés d’une histoire en suspen(s) ?
Le projet suspens.e , que les auteurs animent également avec Michaël Sellam, est visible en ligne comme "work in progress" à l'adresse : http://suspens.e.free.fr



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